A l’heure du coronavirus, sommes nous plus mis en danger par ce covid 19 ou par la peur qu’il génère ?
Cette peur nous replie sur nous même et tend à nous crisper. Au niveau individuel, il est rassurant de s’isoler pour se préserver mais au niveau collectif, cela peut créer une crise économique avec des répercutions sur toute la population (pouvoir subvenir à ses besoins vitaux : alimentation, logement, etc). Beaucoup de foyer sont déjà dans une situation délicate et les entreprises (PME) qui sont, elles aussi pour la plupart « fragilisées », auront du mal à supporter une période d’immobilité. Cela pourrait entrainer encore plus de chômage et de précarité.
Des questions apparaissent :
- La peur est-elle notre alliée ?
- A-t-elle déjà réglé quelque chose ?
Dans la pratique des arts martiaux, la peur est notre plus grand ennemi. Elle nous paralyse, trouble notre capacité de réflexion et donc nous empêche de poser l’acte approprié à la situation.
Jadis, les samouraïs devaient accepter la mort pour se libérer de la peur et ainsi être libre dans leurs mouvements et leurs réflexions. Cela augmentait leur efficacité et leur possibilité de vivre.
Comme autre avantage, quand nous sommes conscient que nous sommes mortels, nous pouvons apprécier la vie à sa juste valeur et agir en fonction.
Sacraliser la vie, c’est promouvoir les échanges de coeur à coeur, être en relation avec les autres, la nature, partager pour vivre l’union avec le Tout.
Et ça aussi, c’est VIRAL !
Notre RESPONSABILITÉ ne serait-elle pas de choisir quel virus répandre ?
Lucien
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