Une juste répartition est-elle possible dans notre société ?
Mais tout d’abord, de quel « genre » de répartition parlons-nous ?
Nous pouvons voir la répartition du point de vue matériel et quantitatif et là, nous nous rapprochons de la symbolique du gâteau que l’on veut partager de façon équitable.
Partager le gâteau !
Le problème avec cette approche est que le gâteau est « fini » (limité) : moins il est partagé, plus les parts sont grosses, et inversement, plus il y a de personnes avec qui partager, plus elles sont petites et peuvent même finir par être insignifiantes, voire même se limitent à quelques miettes.
De là, découlent de vraies résistances encrées en tout à chacun pour partager !
Bien sûr, la plupart des citoyens sont prêts à partager, mais avec leurs proches (famille, amis...) ou avec les personnes qui leur ressemblent (corporation, classe sociale, origine…) et élargir le cercle est difficile.
Cette vision est en lien avec une conscience individuelle où tout est séparé et la lutte pour avoir une part du gâteau (plus ou moins grosse) est permanente.
Rechercher une juste répartition avec cette conscience est par sa nature impossible.
Cet état de conscience crée un monde de luttes, de prises de pouvoir où l’importance est donnée à l’individu ou au groupe dont il fait partie. C’est Moi ou Nous contre les autres.
La conscience d'ensemble pour faire bouger les choses !
Il est vraiment difficile d’élargir le cercle de partage si nous ne commençons pas à développer une conscience d’ensemble où les échanges permanents, les interrelations sont un fait !
Nous respirons tous le même air, buvons la même eau et nous en devenons de plus en plus conscients avec les problématiques environnementales et la pollution.
Il y a peu de temps encore, la majorité des personnes pensaient que les pollutions loin de chez elles ne pouvaient pas les impacter.
Aujourd’hui, cette conscience d’ensemble est en marche, de plus en plus de personnes sont réceptives à ce qu’il se passe dans le monde.
L’indifférence qui existe encore est quand même en net recul !
Il est important de se rappeler que c’est notre état de conscience qui crée notre réalité aussi bien au niveau individuel que collectif et notre société en est la manifestation.
Alors pour permettre une juste répartition, même si cela peut prendre du temps au niveau collectif, nous pouvons agir en tant que partie intégrante de ce celui-ci.
Comment agir ?
Nous pouvons nous questionner sur notre capacité à vivre de justes répartitions avec comme repaires pour nous aider à discerner, certains aspects de la libre circulation :
Partager / donner / recevoir ou leurs déformations : isoler / retenir (rétention) / accumuler.
Pour poursuivre notre introspection, nous pouvons appliquer ce questionnement sur différents thèmes comme l’argent, la connaissance, le temps, les responsabilités, les sentiments, etc.
Ce travail peut-être essentiel pour se sentir acteur conscient du changement collectif et non victime des circonstances de notre époque.
Avec une conscience d’ensemble, nous pouvons passer à la symbolique de la torche qui transmet sa flamme, symbole de l’esprit et de la conscience qui se partagent à l’infini.
En cultivant cette nouvelle conscience, nous pourrons amener à la manifestation, une nouvelle société, plus juste et plus respectueuse de l’ensemble !
Maintenant, c’est à nous de jouer !!!
Lucien
