Et si cette crise énergétique était l’occasion d’une remise en cause profonde ?
À l’instar des énergies fossiles qui permettent en partie de faire fonctionner nos véhicules et nos machines outils, quelles énergies nous mettent en mouvement ?
Notre motivation profonde ne serait-elle pas ce qui nous met en mouvement, la source de nos actions ?
Nous pourrions donc nous questionner sur nos motivations passées, actuelles et pourquoi pas celles de l’avenir ?
Avant, la première source de motivation était directement liée à notre instinct de survie où l’important était d’avoir un abri pour être en sécurité et de quoi manger pour subvenir à nos besoins primaires.
Cette source de motivation, peu destructrice, se contentait de l’essentiel mais, au fil du temps, émergeait chez l’humain, des envies plus grandes, plus exigeantes…
De nos jours, on pourrait voir comme source de motivation, le paroxysme de l’individualisme, où là, accéder à toutes nos envies est le but de la vie de beaucoup d’entre nous. Cette phase est beaucoup plus délicate pour la planète et l’humanité. Tout est bon pour arriver à ses fins, obtenir ce que l’on désire, jouir du moment présent sans penser à l’avenir, « après moi le déluge » !
On laisse les conséquences de nos actes, de notre consommation outrancière aux générations futures sans culpabilité, ou presque, et sans aucune responsabilité !
Ne serait-il pas temps de se sentir rassasier, de passer à autre chose, à une motivation nouvelle prenant en compte l’ensemble, aussi bien les humains que toute forme de vie sur la planète ?
De nous brancher sur une vision nouvelle, soutenue par des valeurs d’ensemble, d’équité, de juste relation ?
De prendre cela comme source d’énergie interne afin de créer une société nouvelle et permettre aussi à de nouvelles sources d’énergies d’émerger ?
C’est l’état de conscience de l’humain qui donne accès et permet de découvrir les différentes sources d’énergie et l’évolution de celui-ci en Europe, provoque une rupture avec ses vieilles sources d’approvisionnement !
Et si nous acceptions la responsabilité d’accompagner cette mutation avec des actes concrets et surtout avec un travail mental de visualisation ?
Chercher à imaginer cette nouvelle société et en devenir un représentant dans le présent.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Lucien